appliqué, ée
part. passé. (a-pli-ké, kée)
- 1Mis sur. Un emplâtre appliqué sur une tumeur
Par extension, soufflet bien appliqué.
- 2Dont on a fait l'application, comme d'un apologue.
Si vous ne trouvez cela bien appliqué et bien joli [il s'agit d'un vers italien mis en inscription]
. [Sévigné, 445] - 3Employé à. Argent appliqué à des dépenses utiles.
Par extension, science appliquée aux arts, science dont les principes éclairent et dirigent les procédés de l'industrie.
- 4Appliqué à, attentif, désireux de servir.
Le roi, à qui ils semblent avoir tout l'esprit et tout le coeur appliqués
. [La Bruyère, 8]Votre enfant est appliqué à son devoir
. [Sévigné, 533]Je vous recommande la santé de ma fille : soyez-y appliqué
. [Sévigné, 65]Ainsi se sont sanctifiés dans tous les siècles et dans tous les pays les solitaires pénitents, les prêtres appliqués à l'autel saint, les maîtres et les esclaves
. [Massillon, Car. Évidence.] - 5 Absolument, studieux, qui fait sa besogne avec soin. C'est un jeune homme, un employé appliqué.
Dans le temps qu'il est le plus appliqué
. [La Bruyère, 11]Louis XIV voyait les choses avec des yeux moins appliqués
. [Voltaire, Le siècle de Louis XIV] - 6Appliquées, nf pl. Lignes géométriques, qui s'appellent aujourd'hui ordonnées.
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